​

​

L'objet du cours est de nous donner de la matière et quelques auteurs utiles pour notre pratique de l'orthopédagogie (voir les objectifs du cours). Il s'agit de réfléchir autour des concepts de famille, handicap et école. Lors d'une brève introduction sur la sociologie, nous avons vu quelques repères historiques, les grands courants de la sociologie (structuralisme et individualisme méthodologique) et plusieurs définitions reflétant la complexité à trouver un consensus sur une définition unique de la sociologie et les différents points de vue des sociologues (voir Introduction sur la sociologie). 

​

Dans le premier chapitre, nous avons abordé les concepts de déviance, étiquetage et stigmate (voir chapitre 1 : Contexte sociétal et familial).    J'en retiens particulièrement cette phrase  : "L’expérience du handicap n’est pas seulement produite par la contrainte directe qui s’exerce sur les individus dans des rapports de domination ; elle résulte également de l’intériorisation de rôles sociaux qui s’imposent aux personnes » (Ville I., Fillon E., Ravaud J-F. 2014:109). 

​

Dans le second chapitre, nous avons été amené à réfléchir autour des concepts d'intégration et d'inclusion par rapport au handicap (voir chapitre 2 : Handicap : intégration et inclusion).  Ces deux concepts sont essentiels et force est de constater que dans notre société, nous sommes loin de l'inclusion. Pour rappel :

- L’intégration, reliée à la politique de réadaptation, laisse sous-entendre que les personnes handicapés ne sont pas alignées sur les normes des valides.
- L’inclusion, contraire d’exclusion, laisse sous-entendre que tous les individus trouvent leur place dans l’environnement social peu importe leurs particularités.

​

Dans ce cadre nous nous sommes prêtés à une expérience : l'école Defré est-elle inclusive pour une personne à mobilité réduite ? (Voir le travail). Il a été intéressant pour moi de constater que mes camarades trouvaient globalement l'école accessible. N'étant pas directement en lien avec des personnes à mobilité réduite,elles se montraient fort optimistes et peu conscientes encore des nombreuses difficultés rencontrées par une personne en situation de handicap. Par exemple, je serais beaucoup plus catégorique concernant la bibliothèque qui est à mon sens impraticable, même dans sa première partie. L'étroitesse des portes et des espaces ne permettent pas à une chaise électrique de manoeuvrer. L'école est certes accessible et des aménagements raisonnables peuvent être prévus (cellule d'aide aux étudiants à besoins spécifiques) mais elle n'est absolument pas inclusive. Un étudiant en chaise peut suivre les cours mais avec beaucoup d'aide (ouvrir les portes, aide dans l'ascenseur, etc.), sans avoir accès à l'entièreté de l'école, avec beaucoup de temps pour les déplacements et l'installation dans les classes. Elle ne permet pas l'autonomie de la personne en situation de handicap.

​

Documents intéressants :

- Unia : Voir la brochure.

- Ecole inclusive en France : voir le document. 

-"Comment passer de l'intégration à l'inclusion ?" par Marie-Françoise Crouzier : voir le document.